Wagner s'installe à Paris
en 1839. De nombreux lieux évoquent son passage dans la capitale
et alentours.
19 Quai Voltaire
Installé au 19, quai Voltaire du 3 décembre 1861 au 1er
février 1862, Wagner travaille sur le livret des Maîtres
Chanteurs de Nuremberg.
Champs-de-Mars
Wagner repasse à Paris pour visiter l'Exposition Universelle de
1867 qui se tient sur le Champs-de-Mars du 1er avril au 3 novembre.
6, rue Casimir-Périer
Franz Liszt admire Wagner. Il l'a reçu à Weimar où
il a fait créer Lohengrin. En octobre 1853, il le reçoit
à Paris et lui présente ses trois enfants et Marie
d'Agoult. Le deuxième de ses enfants n'est autre que Cosima que
Wagner épousera en secondes noces, 27 ans plus tard, le 25
août 1870.
Meudon, 3 avenue du
Château
C'est au 3, avenue du Château (aujourd'hui n°27) qu'entre le
29 avril et le 30 octobre 1841, Wagner travaille au Vaisseau
Fantôme. Le scénario lui a été
inspiré par sa traversée Riga-Boulogne sur Mer, qu'il a
faite en bateau pour rejoindre Paris et où il a
essuyé une terrible tempête en doublant les côtes de
Norvège.
3, rue d'Aumale
Le 20 octobre 1859, Wagner s'installe 16, rue Newton puis
déménage 3, rue d'Aumale lorsque la rue Newton est
détruite. Pendant ce séjour parisien, il donne des
extraits du Vaisseau Fantôme, Tristan, Lohengrin et entame la
composition de Tannhäuser.
Opéra de la rue le
Peletier
164 répétitions pour trois représentations de
Tannhauser à l'Opéra de la rue le Peletier
(détruit dans un incendie en 1873) situé à la
hauteur de métro Le Peletier. La cabale qui accompagna ces
représentations est restée mémorable les 13,18 et
24 mars 1861. Beaudelaire s'en indigne dans des pages restées
célèbres.
31, rue du Pont-Neuf
Wagner emmménage 31, rue du Pont-Neuf, à l'époque
rue de la Tonnellerie en septembre 1839. Il a 26 ans. Comme tous
les artistes de son époque, il vient chercher fortune dans ce
que l'Europe considère comme la capitale de la culture.
Dans ses valises, il amène l'opéra inachevé Rienzi
ainsi qu'une lettre de recommendation pour Meyerbeer. Le 15 avril
1840, il déméngage 25, rue Helder, aujourd'hui disparue.
La, il achève la composition de Rienzi. Pour survivre, il
écrit quelques articles et accepte quelques tâches
ingrates telle que des transcriptions commerciales d'opéras
célèbres.
14, rue Jacob
Wagner y réside du 30 octobre 1841 au 7 avril 1842 et y compose
l'ouverture du Vaisseau Fantôme. Désespéré
de Paris qui n'accepte pas ses oeuvres, il retourne à Dresde en
Allemange où seront enfin joués Rienzi et le Vaisseau
Fantôme.
78, rue de Lille
Wagner est l'hôte du Comte de Pourtalès, ambassadeur
de Prusse, 78, rue de Lille jusqu'en juillet 1862.
